« La poésie doit être faite par tous. Non par un.
Toutes les tours d’ivoire seront démolies, toutes les paroles
seront sacrées et l’homme s’étant enfin accordé
à la réalité qui est sienne, n’aura plus
qu’à fermer les yeux pour que s’ouvrent les portes
du merveilleux. »
Paul Éluard (1895-1952)
Cette citation
de Paul Éluard définit peut-être bien l'âme
du slam. Le slam qui trouve ses sources dans la tradition orale des
différents continents, le slam qui se déclame, celui qui
se chuchote, le slam toujours écrit, toujours pour être
dit, le slam qui raconte, le slam qui décrit, le slam qui claque,
la parole qui jaillit.
Depuis une dizaine d'années dans des bistrots, lieux improbables
et longtemps impropres à la poésie, des hommes et des
femmes, des jeunes et des vieux, se content, se racontent et décrivent
le monde à l'aune de la poésie.
Le slam c'est souvent la poésie charnelle, brute celle qui sort
des tripes. C'est aussi la poésie du moi, mais c'est avant tout
une forme littéraire vivante et mouvante, où les talents
d'écriture et de diction, l'imaginaire et l'envie de partager
unissent le temps d'une soirée les slameurs et ceux qui viennent
les écouter. Tant et si bien, que bravant leur timidité
ceux qui écoutent finissent bien souvent par écrire et
par slamer.
Nous vous invitons à partager au cours de ces deux jours de Cité
en Fête, la jubilation de la langue, la beauté des mots,
la poésie de la vie.
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