EXPOSITION

Du 15 octobre au 28 novembre 2009
galerie zola / cité du livre / aix-en-provence

Luo Dan ©Taiss / Manit Sriwanichpoom ©Gallerie Vu’

Photographes Exposés :
Manit Sriwanichpoom (THAÏLANDE)
Luo Dan (CHINE)
Lee Gap-Chul (CORÉE)

Photographes projetés :
Manit Sriwanichpoom (Thaïlande)
Luo Dan (Chine)
Wang Gang (Chine)
Yin (Mongolie-intérieure, chine)
Commissaire de l'exposition : Christian Caujolle

Il y a au moins autant d’Asies différentes que d’approches photographiques. Et, en ces temps de mondialisation, celles qui sont le plus enracinées dans leur tradition culturelle cohabitent avec celles qui se confrontent ou se glissent dans des débats esthétiques qui traversent tous les continents.
Nous n’avons pas la prétention de rendre compte de la richesse et de la diversité de ce que proposent des regards qui balaient un territoire aussi immense et aussi divers. Simplement, en réunissant par-delà les frontières quelques artistes significatifs de pratiques contemporaines, nous tentons de soulever des questions qui se posent aujourd’hui, aux cultures comme à la photographie.
Que, dans des styles fort différents, un Chinois s’interroge sur l’une des multiples « minorités » de son pays quand un autre affirme qu’il est Mongol avant d’être Chinois et qu’un troisième traverse son pays en tous sens devient une des multiples possibilités du documentaire. Tout comme leur réflexion et leurs choix entre noir et blanc et couleur impliquent de prises de position, des relations différentes au temps et à l’histoire.
Ils retrouvent, à leur manière, l’exploration du chamanisme par un Coréen qui veut « photographier les esprits » dans un surprenant noir et blanc tendu entre vision et document qui dialogue aussi avec les portraits purs qu’un Thaïlandais réalise en convoquant ses voisins. Et le même Thaïlandais invente et met en scène un personnage caricatural qui, en couleurs, va lui permettre de critiquer la société nationaliste et consumériste dans laquelle il vit. Ils ont tous en commun d’être peu connus chez nous. Ce qui, à l’évidence, est injuste pour eux et bien dommage pour nous.
Christian Caujolle, commissaire de l’exposition

Gap-Chul Lee © Gallerie Vu’

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