Œuvres insolites de la Cité du Livre
L’exposition dépassera le cadre de la Galerie Zola car le patrimoine insolite c’est aussi tous ces « objets » qui parsèment les salles de la Cité du Livre : buste en marbre du Marquis de Méjanes par le sculpteur Houdon (entrée de la bibliothèque), sculptures de Jean Amado (Square Guindon, derrière l’amphithéâtre), sculpture de Vera Szekely (Salle Gaston Berger), livres géants signalant les deux entrées de la bibliothèque, anciens décors du Festival d’Art lyrique (Vidéothèque d’Art lyrique et de danse)… et bien d’autres encore.
Une
sculpture de Jean Amado. (cliquer sur l'image pour obtenir des détails) |
Ces œuvres font partie du quotidien de la bibliothèque, elles ne sont pas pour autant de simples éléments de décors. Des cartels explicatifs leur seront donc attribués et elles seront signalées sur le plan de la Cité du Livre, disponible à l’entrée de la bibliothèque et sur notre site internet.
Un livret catalogue
Édité pour l’occasion,
il contient, outre de nombreuses illustrations, des explications sur l’origine
des objets présentés dans l’exposition et dans la bibliothèque.
Il sera en vente à l’accueil de la bibliothèque au prix
de 5 €.
Une
linotype dans le couloir de la bibliothèque. (cliquer sur l'image pour obtenir des détails) |
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Une exposition virtuelle
Élaborée par l’espace
multimédia, elle sera prochainement mise en ligne sur le site de la
bibliothèque (www.citedulivre-aix.com, rubrique Patrimoine).
Elle reprend une partie du contenu de l’exposition en galerie Zola.
Un
buste du Marquis de Méjanes. (cliquer sur l'image pour obtenir des détails) |
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Une conférence
Samedi 18 septembre 2004 à 17h – Salle Armand Lunel – Entrée libre
À l’occasion des Journées du patrimoine 2004, l’association
des Amis de la Méjanes invite Michel Melot à nous parler de
l’insolite patrimoine :
Du patrimoine insolite au musée imaginaire
Le champ du patrimoine culturel
ne cesse de s’élargir. On ne protège plus seulement les
monuments exceptionnels et les œuvres destinées aux musées,
mais des ensembles aussi vastes que le Val de Loire ou le Canal du Midi, classés
par l’UNESCO au « patrimoine mondial », des objets de la
vie quotidienne, des machines et des architectures industrielles, des lieux
de mémoire, des paysages etc.
Nous verrons comment la revendication d’un patrimoine propre à
toute communauté, en apportant chaque jour des exemples inattendus,
paradoxaux voire provocants, suppose une conception ouverte des notions d’
« art » et de « patrimoine » - comme celle que défendit
André Malraux dans son « Musée imaginaire » - et
constitue un rouage indispensable tant à la recherche scientifique
qu’à la vie démocratique.
Michel Melot est né en 1943.
Conservateur général honoraire des bibliothèques, il
a dirigé le département des estampes et de la photographie à
la Bibliothèque nationale. Après avoir été directeur
de la Bibliothèque publique d’information du Centre Pompidou
puis président du Conseil supérieur des bibliothèques,
il a été directeur des études, de la documentation et
de l’Inventaire général à la Direction de l’architecture
et du patrimoine (Ministère de la Culture et de la Communication).
Corédacteur des « propositions pour une grande bibliothèque
», il est aujourd’hui président de la commission «
Recherche » de l’École nationale supérieure des
sciences de l’information et des bibliothèques de Villeurbanne,
qui forme conservateurs et bibliothécaires. Michel Melot a écrit
plusieurs ouvrages sur les estampes et l’illustration. Il a aussi dirigé
Nouvelles Alexandries : les grands chantiers de la bibliothèque dans
le monde, Paris, Cercle de la Librairie, 1996. Son dernier livre, sorti en
2004, traite de La sagesse du bibliothécaire (Paris, L’œil
neuf éditions). Ce petit ouvrage est à conseiller absolument.
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