Albert
Camus, citoyen du monde -
C’est
devant un Camus rayonnant que la journée a commencé.

Visuel du programme-invitation de la journée du 14 décembre
2013, un des temps forts aixois autour de Camus
Quels
anniversaires le 14 décembre marquent-t-ils dans la vie de Camus ?
Le
14 décembre 1957 est la date de la conférence
prononcée devant des étudiants de l'université
d'Uppsala quelques jours après la remise du Prix Nobel de littérature
à Albert Camus. Elle fut publiée dans les Discours
de Suède sous le titre L'artiste et son temps.
Le
14 décembre 1959, de manière inattendue et peu
connue, ancre Albert Camus dans le territoire aixois. Alors plongé
dans la rédaction de ce qui allait devenir Le Premier Homme,
Albert Camus séjourne à Lourmarin. Il répond à
l'invitation de l'Institut d’Études Françaises pour
Étudiants Étrangers, il y donne une conférence.
Un an après sa mort accidentelle, François Meyer, professeur
de philosophie et président de cette séance témoigne
dans La Semaine à Aix du 13 janvier 1961.
Cette conférence aixoise fut la dernière intervention
publique d'Albert Camus avant sa disparition brutale.
> Texte
de l’article de François Meyer : Un entretien avec
Albert Camus, Aix 14 décembre 1959. La semaine à Aix,
13 janvier 1961 (PDF)
EN
MATINÉE :

Présentation des acteurs de la matinée par la responsable
du Centre Albert Camus.
Le rappeur Mystik, Agnès Spiquel, Marie-Sophie Doudet

Agnès Spiquel pendant sa conférence : Camus artiste,
en hommage à L’artiste et son temps

Sophie Doudet pendant sa conférence : « Pour
l'honneur de l'esprit » : la dernière conférence
d'Albert Camus *
>
Voir le clip de Solitaire-solidaire, lecture oblique du « Premier
homme » par Mystik
Les
intentions de réalisation par Pierre Poncelet et Romain Le Roux,
réalisateurs :
" Pour les besoins du clip, nous sommes allés nous familiariser
avec les espaces où a évolué Albert Camus et prendre
le pouls de cette Algérie entre passé et présent.
De Belcourt à Tipaza, de la Grande Poste à la plage El
Kettani, il s'agissait de provoquer cette rencontre entre l'Algérie
d'Albert Camus qui l'a fondé en tant qu'écrivain et qu’il
a toujours revendiqué, et l'Algérie d'aujourd'hui. C'est
pourquoi le clip raconte l’histoire de ce voyage initiatique de
Mystik au coeur de l'Algérie en général, et pas
seulement de l'Algérie camusienne. Nous n’avons pas voulu
être dans un pèlerinage des lieux chers à Camus
et ne parler que de lui, mais nous souhaitions être au contact
de la vie algéroise qui a nourri toute son oeuvre. Le but étant
de plonger dans cette ville, d'emprunter des trajets qu'aurait pu emprunter
Camus à travers différents lieux, de se laisser absorber
par elle, les rencontres qu'on pourrait y faire. L’important pour
nous était de retranscrire dans l’Algérie d’aujourd’hui
la vision qu’avait Albert Camus de ce pays qui l’a vu naître.
"

Après la projection du clip de Solitaire-solidaire,
lecture oblique du « Premier homme » qui fut tourné
en Algérie, intermède entre les deux conférences,
le rappeur Mystik répond aux questions du public

Le public de l’amphithéâtre de la Verrière
> Écoute
des conférences et des échanges avec le public
(MP3)
EN
SOIRÉE :

Présentation de la table ronde avec des invités de métiers
aussi divers que journaliste, traducteur, enseignant, réalisateur,
poète, etc. aborderont la question : Pourquoi penser
avec Camus aujourd'hui ?

Gilles Heuré, journaliste à Télérama, anime
les débats

Joël Calmettes, réalisateur

Charles Juliet poète, écrivain

Catherine Camus, fille de l’écrivain

Hwa-Young Kim, traducteur de l'oeuvre de Camus en Coréen

Daniel Nahon, professeur de Géosciences

Lissa Lincoln, professeur de littérature comparée

Les intervenants à l’écoute du public
Après
les débats, et pour clore cette journée, un moment musical
avec le quintette à cordes du conservatoire Darius Milhaud interprétant
le quintette en sol mineur de Mozart qu’Albert Camus mentionne
dans ses Carnets après avoir évoqué son
père et sa mère :
Ô
père ! J'avais cherché follement ce père que je
n'avais pas et voici que je découvrais ce que j'avais toujours
eu, ma mère et son silence.
Les cinq mouvements du quintette en G mineur de Mozart. Albert
Camus, Cahier VII

Le quintette à cordes du conservatoire

Fin de la soirée