Cézanne à Aix et à Paris : des traces, des amitiés ( et des inimitiés ), des lieux que la légende a fixés, voire déformés. Replacés dans leur temps à l’aide de documents d’archives, ces traces, amitiés et lieux gagnent en netteté et en épaisseur ce qu’ils perdent en traits hagiographiques. Ainsi l’ermite reclus dans son atelier des Lauves se révèle-t-il sinon le plus parisien des Aixois, du moins dans ses années de jeunesse et de maturité un infatigable voyageur entre les deux villes. De même, l’ombrageux ami de Zola tisse de fortes amitiés, quand bien même les passions s’animent autour de son œuvre, de l’admiration absolue à la détestation indignée, voire goguenarde. Enfin, plus que tout, les lieux cézanniens marquent l’attachement du peintre à la nature comme aux deux villes qui ont marqué d’une trace indélébile sa vie et son œuvre.
> Eléments biographiques – traces
Biographies, monographies, catalogues
et études multiples ont déjà savamment approché l’homme et l’œuvre.
Ici quelques « traces » d’archives évoquent les principales étapes de sa vie aixoise replacées dans leur contexte : actes de naissance et de mariage, en passant par le recensement militaire ancrent l’épopée cézannienne dans le quotidien aixois de l’époque.
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> Amitiés - détracteurs
On le sait, ne voir Cézanne qu’à travers Zola c’est offrir un miroir déformant au regard. Si cette amitié, et cette querelle, restent les plus commentées, elles ne sont bien sûr pas les seules des amitiés et inimitiés qu’entretint Cézanne, ni peut-être les plus importantes. Joachim Gasquet, Philippe Solari doivent ici être évoqués à travers correspondances, articles et écrits aussi nombreux que passionnants. Difficile aussi d’éviter dithyrambes et panthéon, éreintements et enfer, même si Cézanne, apparemment aussi insensible aux uns qu’aux autres, de son vivant eut plus affaire à ceux-ci qu’à ceux-là.
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> Lieux cézanniens
À Paris, les lieux visités et vécus, le Louvre, le jardin du Luxembourg mais aussi les cafés littéraires et artistiques dessinent un itinéraire somme toute classique, avec son lot d’adresses changeantes et d’échappées en banlieues.
À Aix, les lieux peints, saisis ici par le photographe aixois Claude Gondran à la même époque, et les lieux de vie : habitations, scolarité et événements familiaux jalonnent une existence aixoise rendue à sa quotidienneté.
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