Ave Maris Stella
Longue ode à la Vierge, Ave Maris Stella est l’une des uniques œuvres que Germain Nouveau souhaitera faire publier. Les trois seuls exemplaires localisés, imprimés à Aix en 1912, comportent des corrections et ajouts manuscrits de sa main. Il s’agit sans doute d’épreuves d’imprimerie et on ignore si un tirage a eu lieu.
Quelques jours après la lettre précédente, Germain Nouveau lui écrit : « Arrêtons les frais pour l’Ave. Je tiens, je crois, meilleure idée pour sortir un peu de la “purée” comtudi [sic] ». La couverture de l’Ave Maris Stella imprimé à Aix sert de papier à lettre et d’enveloppe !
Notes manuscrites et dédicace à l’abbé Davin
Selon le témoignage de Marcel Provence, « Un soir, un vieillard d’une infinie misère, sec comme un vieil Arabe, [se] présenta et nous remit un petit cahier de huit pages, imprimé par l’imprimeur radical-socialiste de la sous-préfecture, Ave Maris Stella par B. N. La Guerrière (Première Version) […]. Quelques jours après, Germain Nouveau se présentait avec un nouvel exemplaire, corrigé de sa main, de cette pieuse chanson. »
Cet exemplaire comporte l’ajout : « On demande / Pour mon vieux Delahaye / Doux repos, calme baie ».
Manifestement furieux, Germain Nouveau attend de son beau-frère une réponse et une aide financière : « Pauperem vociferantem » (« le pauvre qui implore du secours », Livre de Job, 29.12).